Le débat sur les horaires de fermeture des établissements de nuit a refait surface jeudi 17 octobre en soirée, lors du conseil municipal, deux semaines après la signature d’une nouvelle charte de la vie nocturne à Saint-Leu.


« La mobilisation autour de ce sujet est conséquente et nous ne relâcherons pas nos efforts car c’est un dossier que nous suivons avec la plus grande attention », a martelé Patrick Pigoult, adjoint au maire chargé du secteur centre, jeudi soir lors du conseil municipal. Il rappelle que depuis le début de l’année, la police municipale a réalisé 168 interventions pour tapages nocturnes dans le quartier Saint-Leu, où les habitants se plaignent de nuisances à répétition. « Elles ont donné lieu à 19 mises en demeure et à 15 verbalisations. » Trente-sept suivis d’établissement de nuit ont aussi abouti à huit mises en demeure pour nuisances sonores, huit verbalisations pour les mêmes faits et à six verbalisations pour fermeture tardive. « La police nationale a, de son côté, annoncé le renforcement de ses interventions. Elle s’est notamment engagée à multiplier les patrouilles et contrôles inter-administratifs des établissements de nuit. »

Une refonte de l’arrêté sur les horaires attendue au printemps 2020

Il répondait aux inquiétudes formulées par l’élu d’opposition écologiste, Marion Lepresle, dans une question orale sur la question des horaires de fermeture des établissements de nuit : « Les revendications des habitants du quartier, dont beaucoup ont actuellement le sentiment qu’on leur demande de se résigner à subir des conditions de vie dégradées, ne nous paraissent pas insurmontables : fermeture à l’heure légale, soit 1 heure du matin, avec mise à l’essai pour une période de six mois par exemple, ou encore la réduction du nombre de soirées en semaine pendant lesquelles la dérogation d’ouverture est accordée à certains de ces établissements jusqu’à 3 heures du matin. »

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