Le dernier feu tricolore d’Abbeville (Somme) a été démantelé lundi 7 octobre. La ville devient la première agglomération de plus de 20 000 habitants à ne plus disposer de ce type de signalisation. Entamée en 2010, cette démarche vise à limiter les pollutions sonores et visuelles et le nombre d’accidents. Mais aussi à fluidifier la circulation.


Conformément au plan d’action lancé en 2010, la commune d’Abbeville (Somme) n’est plus équipée d’aucun feu tricolore depuis lundi 7 octobre, date à laquelle le dernier a été démonté. L’initiative est venue du maire LREM Nicolas Dumont.

Celui-ci a fait de sa ville la première agglomération de plus de 20 000 habitants à se débarrasser de l’ensemble de ses feux de circulation, indique le Courrier Picard, relayé par Capital. Sur les onze feux que comptait encore la ville en 2010, un seul a été remplacé par un panneau stop et les dix autres par des ronds-points.

Baisse d’accidents et de nuisances

La construction du dernier rond-point aura coûté 1,3 million d’euros. Il sera terminé en novembre prochain. La suppression des feux vise à limiter les nuisances sonores et lumineuses liées aux 65 000 véhicules qui circulent chaque jour dans les rues d’Abbeville. La mairie souhaite aussi décongestionner le trafic routier et faire baisser le nombre d’accidents.

À en croire Nicolas Dumont, les objectifs ont été atteints. « Nous enregistrons moins d’accidents. Les riverains ne souffrent plus des coups de frein et des accélérations, en particulier la nuit », se félicite ainsi l’élu, cité par Capital. Il évoque une « démarche […] unique en France, selon des propos relayés par Le Parisien. La pollution lumineuse a aussi disparu. »

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