Financée par les Australiens pour sceller l’amitié franco-australienne après le Centenaire, cette passerelle de douze mètres, qui enjambera un bras de la Somme, reliera le site classé au quartier Saint-Leu et au centre-ville.


Que reste-t-il des quatre années de commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale dans la Somme ? L’inauguration en avril 2018 du centre d’interprétation John-Monash de Villers-Bretonneux a marqué un véritable tournant. Car ce projet, financé à hauteur de 60 millions d’euros par les Australiens, porte également la promesse que des milliers d’Australiens et de Néo-Zélandais continueront d’affluer dans la région pour venir se recueillir sur les terres où leurs ancêtres ont combattu.

À Amiens, qui a pris conscience lors de ces commémorations de l’intérêt de devenir une porte d’entrée du tourisme de mémoire, on continue de sceller cette amitié franco-australienne. Il en sera beaucoup question ce jeudi 12 septembre en soirée lors du conseil municipal de rentrée. Avec l’intervention, en début de séance, d’un ingénieur retraité australien, qui viendra présenter, accompagné d’un traducteur, le projet d’aménagement d’une passerelle commémorative de la Première Guerre mondiale sur le site du Jardin des plantes, dans le centre-ville.

« Symboliser la paix et le lien entre nos deux pays »

Elle sera financée par le corps royal des ingénieurs de l’armée australienne, qui a pris contact il y a deux ans avec la Ville. « Il souhaitait célébrer dans notre ville, à Amiens, le lien fort qui existe entre l’Australie et la France dans le cadre de ce Centenaire. Car la Première Guerre mondiale marque également le début de leur histoire commune et a donc pris une grande importance dans leur mémoire collective. Et quoi de mieux qu’une passerelle pour symboliser la paix et le lien entre nos deux pays ? »...

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