Mélenchon, "Vanity Fair", Wimbledon : les tweets de la semaine

Cette semaine, l'actualité de Jean-Luc Mélenchon, Michel Denisot, Andy Murray, Lance Armstrong et Jean-Sébastien Vialatte a fortement secoué le landerneau de Twitter.

Et le prix du meilleur tweet politique est attribué à... Jean-Luc Mélenchon pour "aujourd'hui je suis plus nombreux que jamais". Postés le 9 janvier 2013, les 40 signes et quelques du président duFront de gauche figurent depuis lundi dans le palmarès 2013 du Press Club de France, lequel récompense chaque année les phrases des politiciens les plus drôles. Parmi les autres lauréats, on compte l'ancien ministre de la Défense Gérard Longuet, avec"Hollande est pour le mariage pour tous, sauf pour lui". Subtile allusion au "doux" concubinage qu'entretiennent le président de la République et la première dame de France. Quant à Jérôme Cahuzac, il s'est vu décerner une récompense spécialement créée pour lui, Le Prix-Nocchio : "Pourquoi démissionner quand on est innocent ?"

Vanitas, vanitatis, comme diraient les Latins. Non, ce n'est pas en vain que Michel Denisot a repris la direction de Vanity Fair. Le groupe Conde Nast a de quoi se réjouir puisque le premier numéro du magazine, paru mercredi, connaît un succès fulgurant. Plus de 100 000 exemplaires sur 400 000 vendus en un jour ! La version française à l'air de plaire. De quoi rassurer l'ancien présentateur duGrand Journal qui faisait ses adieux, jeudi, à Canal. "Brillant dehors, mordant dedans." Tel est son slogan. Oui, mais jusqu'à quand ? Longue vie à la foire de vanités et non - pour le moment - des vaniteux.

Il pleut sur Wimbledon, comme partout ailleurs. Jeudi, le tennismanAndy Murray se plaignait ouvertement du mauvais temps sur Twitter. "Une partie de moi regrette que Wimbledon ne soit pas encore couvert ; cela me fait tout drôle de regarder l'herbe de l'intérieur." Aussitôt dit, aussitôt fait. Vendredi après-midi, le numéro deux mondial et l'Espagnol Tommy Robredo ont pu s'affronter sous le toit du court central. Un abri qui a permis au joueur anglais, outre son talent, de se qualifier au troisième tour du tournoi. Il serait temps que Roland-Garros se protège lui aussi des intempéries, au risque de perdre son titre de Grand Chelem.

Le Tour de France s'ouvre, quant à lui, dans un climat plus lourd. Dans un entretien donné au Monde, Lance Armstrong mettait explicitement ses victoires de 1999 à 2005 sur le compte de la drogue, indispensable, selon lui, pour remporter la course française. Une déclaration appuyée dans un message paru vendredi sur Twitter. "99-05. J'ai été clair avec Stéphane Mandard (l'auteur de l"interview, NDLR) sur ce sujet. Aujourd'hui ? Je n'en ai aucune idée. J'espère que c'est possible." En faisant du dopage la condition sine qua non de sa gloire passée, le cycliste américain jette un grand froid sur la compétition à venir. Comme si la météo n'était pas déjà suffisamment hasardeuse...

Suite et fin (?) de l'affaire Vialatte. Il y a quelques semaines, le député UMP postait un tweet raciste comparant les casseurs du PSG aux descendants d'esclaves. Poursuivi pour "provocation à la haine raciale", l'élu vient de signer, mercredi, un "protocole de médiation" avec la Fondation du mémorial pour la traite des Noirs. En vertu de ce document, Jean-Sébastien Vialatte s'engage à lutter par tous les moyens contre la xénophobie, notamment au travers d'un festival culturel sur l'esclavage, prévu tous les 27 avril. "Je me suis rendu compte que cette blessure était réelle quand M. Diallo et ses amis sont venus à Six-Fours-les-Plages." Face à pareil repentir, la fondation n'a pu que retirer sa plainte. Comme quoi il suffit de prendre le contre-pied de ses discours pour trouver parfois une porte de secours.
(Source : lepoint.fr)

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