Même si plusieurs immeubles sont déjà sortis de terre, la ZAC Intercampus est loin d’être terminée. Des commerces, des entreprises, une zone maraîchère et un millier de logements sont encore en projet.


Sur la ZAC Intercampus, les grues et les engins de chantier ne sont pas près de s’en aller. Car à ce jour, seuls 12 des 41 bâtiments attendus ont été livrés (voir infographie ci-dessus). Et c’est déjà beaucoup, puisque les constructions n’ont véritablement débuté qu’en 2015. Ce rythme effréné va perdurer : 1 000 nouveaux logements, ainsi que plusieurs activités, sont encore attendus dans cet écoquartier.

1 TOUTES LES CONFIGURATIONS DE LOGEMENTS

Sur cette ZAC (Zone d’aménagement concerté), on trouvera, à terme, toutes les configurations de logements. Il y aura notamment deux résidences étudiantes implantées dans la rue du Professeur Christian-Cabrol. La première sera livrée très prochainement. Des étudiants, il y en a aussi dans la résidence intergénérationnelle, qui vient d’être livrée dans la rue Jean-Moulin. Ce nouveau quartier, c’est aussi l’ambition d’une mixité sociale. Plusieurs bailleurs y proposeront en effet des logements sociaux, mais aussi d’autres en accession à la propriété. Mais tout n’est pas encore écrit sur cette ZAC : une quinzaine de projets font encore l’objet de tractations. Parmi eux, celui de maisons individuelles qui seraient implantées entre les jardins familiaux, à l’ouest de la ZAC.

2 DEUX RÉSIDENCES SERVICES

Deux bâtiments, une résidence hôtel et une autre pour seniors, sont situés l’un à côté de l’autre, dans la rue du Professeur Christian-Cabrol. Le chantier le plus avancé est celui de la résidence seniors haut de gamme Domitys, La Samara, qui proposera notamment une piscine, des terrasses, un jardin et un restaurant. Ici, les travaux sont déjà en cours. À côté, par contre, sur la parcelle de Linkcity, la construction de la résidence hôtel n’a pas encore commencé. La vocation première de cet établissement, qui restera néanmoins ouvert à tous, est d’accueillir les patients du CHU Amiens-Picardie ne nécessitant pas d’hospitalisation, ainsi que leurs familles. Cet hôtel disposera notamment d’une crèche, d’un restaurant et d’une salle de sport.

3 DES ENTREPRISES AMENANT DE L’ACTIVITÉ

Le MiPih (Midi Picardie informatique hospitalière) est l’une des dernières sociétés à s’être installée sur la ZAC Intercampus. Cette structure de 150 salariés éditant des logiciels de gestion hospitalière se trouve chemin du Thil. Cet emménagement, comme celui de la société Orthorobs, qui crée des prothèses médicales, s’inscrit dans la volonté de la Métropole de développer son cluster santé sur la ZAC. Mais ces installations engendrent surtout l’arrivée de salariés et, avec elle, la naissance d’une certaine animation dans le quartier. « Car les ZAC n’ont pas vocation à être des quartiers résidentiels où il ne se passe rien dans la journée », précise Jean-Christan Cornette, directeur d’Amiens Aménagement, la société d’économie mixte qui aménage Intercampus. Une autre société s’apprête d’ailleurs à déménager sur la ZAC : il s’agit de l’entreprise de promotion immobilière Novalys, qui implanterait son siège, et donc sa centaine de salariés, à côté du MiPih, du côté de la rue Jean-Moulin.

4 DES COMMERCES ET UN MARAÎCHER

Cette ZAC manque encore cruellement de commerces. Une absence qui devrait être partiellement comblée dans quelques mois. Plusieurs immeubles donnant sur le boulevard Ambroise-Paré (entre la rue Jean-Moulin et la rue du Professeur Christian-Cabrol) et la rue Jean-Moulin accueilleront en effet des cellules commerciales, mais aussi un médecin au rez-de-chaussée. « Les travaux doivent débuter au début de l’année », annonce Clément Lançois, responsable de projets chez Amiens Aménagement...

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