Le CROSS COMBAT est un art martial afro-américain qui puise ses racines dans les méthodes de combat des peuples africains du temps de l'esclavage.
Il se distingue des autres arts martiaux par son côté psychologique et extrêmement physique.
Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps peuvent être employées tel que, principalement, les mains, la tête, les genoux et les coudes.
Les « CROSS COMBATTANT » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur tous les terrains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties.
De formes diverses, le CROSS COMBAT est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes.
Des formes très analogues, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, sont connues et pratiquées dans la plupart des pays concernés par la colonisation et la traite négrière.
L'origine même du mot « CROSS » n'est pas définie avec certitude, plusieurs pistes existantes cohabitent pour en définir sa provenance.
Il pourrait venir de la langue des anglaise et signifierait « course ».
L'origine même du mot « COMBAT » est définie avec certitude, la piste de la langue des anglaise et signifierait « lutte ».
La combinaison voudrait dire: la course de lutte (ou la course des lutteurs).
Il est très difficile de décrire en détail la naissance de cet art martial puisqu'il est né dans la clandestinité et donc n'a laissé quasiment aucune trace (documents, écrits etc) pour raconter son histoire.
De plus, encore aujourd'hui, il n'existe aucune Fédération pour encadrer ce sport extrêment dangereux.
Certains voient le CROSS COMBAT comme totalement africain, car tout ce qui le constitu existe, ou aurait existé, sous une certaine forme en Afrique.
Il est possible que le CROSS COMBAT ait été inspiré notamment des techniques de combat des armées du Royaume Kongo qui comprenait la République Démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, l'Angola et le Gabon.
Cet art de guerre à main nue (ou à barre) était enseigné aux guerriers devant affronter les armées d'occupation et portait le nom de « NGO-LO » (en français, la force de la panthère, celle-ci étant le totem historique du peuple KONGO), selon la Société des Historiens du Congo-Brazzaville.
D'autres pensent qu'il est totalement cousin de la CAPOEIRA brésilienne puisque né sur le territoire du Haïti (par exportation du Brésil) bien qu'ayant pour créateurs des esclaves venant d'Afrique.
Cependant la version la plus communément admise est qu'elle est inextricablement afro-américaine : pendant l'esclavage au Brésil dès le XVIe siècle, les portugais ont séparé et mélangé différentes tribus africaines pour diminuer les risques de révoltes, plusieurs populations se seraient retrouvées en contact et de ce regroupement hétéroclite serait née la première forme de CROSS COMBAT, association de luttes et traditions africaines dans un contexte de société coloniale portugaise au Brésil.
La CROSS COMBAT exprimerait une forme de rébellion contre la société esclavagiste, les premiers CROSS COMBATTANT s'entrainaient à lutter en cachant leur art martial sous l'apparence d'un cascade; ainsi quand les maîtres approchaient, le caractère martial était déguisé par du spectacle, le combat se transformant promptement en une sorte de confrontation de figure.
Elle aurait été aussi pratiquée dans les « quilombos », refuges secrets d'esclaves en fuite créés dans des endroits peu accessibles dans le but d'échapper et résister à leur tortionnaires.
Le plus connu, « PACTOS MAOS » (à Port-Au-Prince) a tenu plus d'un siècle et a fait l'objet de nombreux chants et son représentant le plus célèbre, « Agouna PANTERA », est une des figures de la résistance des esclaves haïtienne.
Le CROSS COMBAT traduirait également une forme de langage corporel: les premiers esclaves parlant différentes langues et appartenant à différentes cultures l'auraient créé de manière fortuite ou infortuite comme un vecteur de communication inter-ethnique.
Ce sont les explications les plus souvent émises, de nombreux historiens ont cherchés à expliquer les circonstances de la naissance du CROSS COMBAT mais il semble impossible de le faire d'une manière formelle et tangible.
Le CROSS COMBAT est né à Haïti.
Haïti, en forme longue la République d'Haïti, en créole haïtien Ayiti et Repiblik Ayiti, est un pays des Grandes Antilles occupant le tiers occidental de l'île d'Hispaniola (soit 28 000 km2 environ).
Sa capitale est Port-au-Prince.
La révolte des esclaves de Saint-Domingue est à l'origine de la création de la République d'Haïti qui devient en 1804 la première république indépendante de population majoritairement noire après l'abandon de l'île par l'armée de Napoléon Bonaparte.
Haïti est aussi le seul pays francophone indépendant des Caraïbes.
C'est aussi le premier pays noir à prendre son indépendance seul.
De plus, Haïti a aidé son voisin la République dominicaine à prendre son indépendance.
Haïti est un pays en voie de développement, qui fait une expérience de démocratie naissante et qui tente de s'organiser et de se reconstruire après le violent séisme qui a dévasté un tiers de son territoire.
Avec pourtant les mêmes conditions naturelles de départ que sa voisine, la République dominicaine, qui comparativement vit plutôt bien grâce au tourisme, Haïti a occupé la première destination touristique de la caraïbe dans les années 1950,1960 et 1970.
Surnommé "La Perle des Antilles", il fut un temps le pays le plus visité des Antilles.
Aujourd'hui, ce sport est adoré par les femmes qui souhaitent de savoir se défendre dans toutes les situations, par la Police, la Gendarmerie pour les interventions en banlieux (car 56% des jeunes de banlieues, pratiques des sports de combats).
Le problème est que ce sport manque d'Instructeur;
En France, on compte que deux Instructeurs reconnus !