Vincent Bernard est un entrepreneur heureux. En moins de deux ans, ce dernier a réussi à relancer sa société de confection et d’impression textile, Ateliers Pulsion Design, implantée à La Séguinière dans le Maine-et-Loire. Sa méthode ? Dépoussiérer l’image du métier via les réseaux sociaux. Mais en gardant son âme de Vendéen !


L’histoire est belle et commence en 2017. Vincent Bernard est alors directeur commercial d’une importante PME dans la bureautique. Un poste à responsabilités avec tout ce que cela implique. L’ennui en plus. « C’était une très belle expérience. Mais à un moment donné, j’ai fait ma crise de la quarantaine. J’avais besoin d’un nouveau challenge, » confie-t-il. L’homme plaque alors sa vie confortable pour tenter l’aventure de la reprise d’entreprise. Après quelques mois de recherches, ce Vendéen jette son dévolu sur Ateliers Pulsion Design. Basée à La Séguinière, dans le Maine-et-Loire, cette société initialement spécialisée dans le vêtement de sport et de luxe était devenue un atelier intégré à un groupe textile, connu pour sa marque Terre de marin. Ce faisant, Ateliers Pulsion Design n’avait presque pas de clients « extérieurs ». Vincent Bernard pourtant ne connaît rien du secteur d’activité de l’entreprise : « À la base, je n’aime ni les fringues ni la mode. Et là, je tombe sur un atelier de 11 salariés dont la moyenne d’âge était très élevée. Il n’y avait pas un ordinateur. Mais je vois tout de suite qu’il y a des compétences et un réel savoir-faire. J’ai donc décidé de « faire savoir » ce « savoir-faire ». » Le potentiel est là, à condition de le mettre en valeur et de bien l’exploiter. L’urgence est alors de trouver de nouveaux clients pour assurer des débouchés à l’entreprise et Vincent Bernard prospecte directement dans son réseau personnel.

Les amis de mes amis sont… des prospects

Dès les premiers jours, il identifie de nouveaux clients différents, mais avec une image forte, comme le Puy du Fou pour confectionner les costumes. Une commande idéale pour donner un nouvel élan à l’atelier et acquérir de la notoriété. « Ce nouveau contrat a été vécu comme une reconnaissance par toute l’équipe. Nos couturières sont très fières de dire à leurs proches qu’on réalise des costumes pour ce parc. Il y a de quoi, c’est prestigieux ! »

Vincent Bernard sait aussi qu’il ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Il est en veille permanente. Un jour, il assiste à une conférence sur le sujet des réseaux sociaux. Le déclic est instantané. « Je n’y connaissais rien et je n’étais pas forcément très fan », avoue-t-il. Mais là, il comprend vite le potentiel : « Le conférencier nous présente Facebook et explique qu’on a tous 200 amis sur ce réseau et que, eux aussi, ont potentiellement 200 amis. Le calcul est vite fait : ça fait 40 000 prospects supplémentaires ! »

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